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Histoire du village de Fresselines...

Etymologie

Le nom de Fresselines tire son origine du latin fraxinus (le frêne). Ainsi se trouve désigné un lieu où ces arbres se développent plus qu'à l'accoutumée (croissance naturelle ou plantation?) Les cartulaires de l'abbaye cistercienne d'Aubepierre (sur le territoire de l'actuelle commune de Méasnes) font référence aux dénominations suivantes :

Fraexeninis (1163) - Fraisselinis (1279) - Fraisselinis (XIVème siècle)

Antiquité
et Moyen-Age

Un certain nombre d’indices (fragments de haches taillés, embouts de flèches, haches en pierre polie) découverts notamment à proximité du village de l’Eté, l’existence d’abris (au Priorat) sont la preuve d’une occupation très lointaine de certains espaces du territoire communal.

Des édifices religieux

L’église Saint Julien
Sa construction remonte au milieu du XIIème siècle ; elle a été remaniée au XVème et se compose de trois travées séparées par des arcs doubleaux ; l’élégance de son clocher, de forme peu usitée, en fait un édifice remarquable.

Certains ont disparu

  • La Commanderie du Rivaud (d’Orivaux) dépendait de la Maison Dieu de Montmorillon ; elle était située à 300 mètres du village, sur le site actuel du Priorat.
  • La chapelle de La Charpagne, « de la Sainte Trinité », fut incendiée à la fin du XVIIème siècle.

D’autres subsistent

  • La chapelle de Chambonnet, près du village des Sorlières, consacrée à Sainte Madeleine, date du XIIème siècle. Elle se trouve placée au milieu d’un champ.
  • La chapelle Saint Gilles des Forges (XIIème siècle), aujourd’hui inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, présente la particularité d’avoir un plafond en lambris orné de médaillons évoquant les litanies de la Vierge.

Fiefs et châteaux
Plusieurs fiefs et châteaux existaient sur le territoire de la paroisse ; certaines constructions ont totalement ou en partie disparu, victimes de leur abandon (L’Age-Champroy, Vervy, La Bretaudière). Pierrefolle subsiste mais se dégrade rapidement. Le château de Puy-Guillon qui domine la vallée de la Petite Creuse est le seul à être toujours très correctement entretenu

Période Révolutionnaire

La réforme administrative qui suivit la révolution de 1789 fit de Fresselines un chef-lieu de canton, mais cette situation ne dura que quelques années, l’accès notamment depuis Saint-Sébastien ou Méasnes étant trop difficile, les ponts existants pour franchir les deux Creuse n’étant pas toujours praticables. La commune fut alors rattachée au canton de Dun le Palleteau en 1801.

Le XIX ème siècle

Avec le XIXème siècle la transformation de la commune va s’accélérer, en relation avec l’évolution des techniques et de la société. La migration saisonnière des ouvriers du bâtiment (maçons, charpentiers…) affectera Fresselines comme la plupart des communes creusoises ; toutefois la population reste importante ( 2078 habitants en 1851, 1800 en 1901) notamment dans les hameaux, certains comme Chanteloube étant aussi peuplés que le bourg.

Un bureau de poste est ouvert en 1883 et l’école communale construite sur le terrain du Coudaire en 1882-83.

Et puis cette fin de siècle voit l’arrivée du poète Maurice Rollinat (septembre 1883)

Le XX ème siècle

Au XXème siècle la commune sera victime des deux guerres mondiales : 59 morts entre 1914 et 1918, 7 entre 1939 et 1945. Elle perd 209 habitants entre 1911 et 1921, passant de 1727 à 1518 habitants. L’exode rural qui s’accélère après 1945 la touche aussi très fortement de même que l’éloignement de tout centre urbain important ( 1256 habitants en 1954, 498 en 2019)

Les 50 dernières années ont vu une évolution importante des modes de vie et de travail : goudronnage des voies communales, desserte en eau potable, modernisation des habitations, mécanisation de l’agriculture, agrandissement des exploitations et réduction de leur nombre…